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Et qu'est-ce que nous donnerons, nous deux pauvres enfants, qu'est-ce que nous allons pouvoir donner aux méchants, aux riches, aux coeurs tristes ? Il faudra que nous donnions au monde tout ce que nous pourrons de poésie. Viens donc. Que notre poésie coule en fleuve désormais, qu'elle abreuve la terre, qu'elle déborde dans les campagnes, et puis, qu'elle nous emporte au large, tous les deux, dans l'océan de la gloire et de l'amour.
PSICHARI, Jean, Autour de la Grèce, Calmann Lévy, Paris, 1897.
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